François Roux
Ancien élève de Sciences Po.
Publiciste et écrivain.
Ancien élève de Sciences Po.
Publiciste et écrivain.
Les récents chiffres sur le suicide semblent révéler la cruelle absence de sens de certaines existences, ce qu’ont exprimé au cours du second XXe siècle les philosophies de l’absurde. Rendre un sens à la vie, c’est alors être à l’écoute de son monde intérieur, notamment grâce aux bienfaits de l’assise[...]
Le présent passant est tout au plus considéré par les hommes comme un moyen d’orienter le futur, tandis que c’est en l’habitant que l’on construit son avenir. Le yoga permet de se recentrer sur le présent et d’atteindre la présence pure en faisant ekâgratâ.
Chez l’Homme, alors que la mémoire du corps est une donnée biologique intangible, la mémoire de l’esprit peut se cultiver. Cette dernière tendant naturellement à entasser les souvenirs de façon aléatoire et à nous masquer ainsi la réalité du monde, le Yoga peut nous aider à effectuer un travail d’oubli[...]
Souffle divin et créateur, identifié à la vie et à la conscience, prâna prend cinq aspects pour animer le corps humain et lui assurer son équilibre. Sa maîtrise _ le prânâyâma _constitue l’une des voies de l’accroissement de l’énergie vitale.
Les cinq éléments – la terre, l’eau, le feu, l’air et le ciel, sur lesquels s’appuient la vie, figurent dans la tradition indienne, particulièrement dans le yoga. Ces éléments sont présents dans la symbolique des chakra qui balisent l’anatomie du yoga : le quatrième chakra, celui de l’air,détermine par exemple[...]
En tant que don du ciel nous permettant d’entrer en contact avec le divin, le corps devrait être considéré comme un ami et être traité par nous comme il le mérite. Ainsi, le corps ne doit être ni oublié, ni stigmatisé mais aimé. Si nous ne sacralisons pas notre corps,[...]
Trouver le juste équilibre relève d’un choix, d’un engagement personnel, guidé par une certaine sagesse. Le problème semble insoluble si l’on raisonne en termes contradictoires. En revanche, si à la suite de Patanjali on choisit de raisonner en termes complémentaires, il devient possible de dominer ces contradictions apparemment irréductibles.
Courbe porteuse de vie et d’espérance, la spirale apparaît souvent dans les images que l’on se forge du sacré et du spirituel. Elle est « l’amour à l’œuvre « . Sa forme structure le réel comme les représentations que l’on en a, en témoigne sa récurrence dans l’expression artistique, notamment en architecture[...]
Il semble bien exister une méthode pour accéder au bonheur. Ainsi, la quête du bonheur est liée au travail de l’être humain sur lui-même ; ce dernier doit développer sa conscience d’être et acquérir la faculté de discernement menant à la connaissance. En lui permettant d’accomplir ce travail de découverte[...]
Au carrefour de l’Inde traditionnelle et de l’Occident moderne, François Roux a trouvé sa place et son équilibre. Passeur contemporain, ce spécialiste de la communication parvient quoitdiennement, dasn ses cours, conférences et écrits, à transmettre les richesses du yoga. Alors même qu’il s’adresse à un public dont la culture est[...]
Tout est fait d’énergie : même la matière, au niveau atomique, est divisible et réductible jusqu’à obtention de pure énergie. C’est bien ce qu’enseigne le yoga depuis des millénaires, qui demande à ses adeptes de pratiquer afin de se transformer et d’atteindre ce seuil ultime où la matière, devenue conscience-énergie,[...]
Tout l’enseignement du maître tend à faire passer le disciple de la prise de conscience de l’éternité du présent, c’est-à-dire de l’engagement dans le temps présent, à la présence de l’Eternel. Pour pouvoir sentir cette présence de l’Eternel, il faut en effet être soi-même présent.
Le danger de la dissociation entre action et contemplation, c’est le dualisme. Or la méditation n’a-t-elle pas pour objet l’unité de la personne, corps et esprit ? C’est une des richesses de la pensée orientale que de parvenir à raisonner en termes de complémentarité, là où le système de pensée[...]
Face à la violence inhérente à tout être incarné, Ahimsâ, la non-violence, est un chemin d’ascèse et de confiance pour retrouver la paix du cœur, l’innocence initiatique. C’est en pratiquant les cinq abstinences et les cinq observances que l’homme peut retrouver le bien-être originel de l’unité organique du créé.